Intelligence artificielle et médias africains : la Déclaration de Yaoundé

L’honneur est revenu mercredi à René Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication (Mincom), représentant du chef de l’Etat, de clôturer les travaux du premier sommet international de l’intelligence artificielle et les médias. La cérémonie a également connu la présence de Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications. Durant trois jours, à l’initiative de l’Union africaine de Radiodiffusion (UAR) et de l’Unesco, plus de 800 participants en provenance de 40 pays africains et 10 du reste du monde ont échangé sur les défis de l’intelligence artificielle médiatique en Afrique. 
Les sept panels, cinq ateliers et trois sessions de masterclass de la conférence internationale ont débouché sur la Déclaration de Yaoundé. A travers elle, les organisations membres de l’Uar, les professionnels des médias, les partenaires nationaux et internationaux de l’Uar, manifestent leur volonté à participer au développement d’une IA responsable dans les médias africains. Cette technologie numérique constitue un levier décisif pour la transformation desdits médias. Toutefois, cette mutation devrait obéir aux réalités africaines en termes de valeurs, d’histoire ainsi que d’ambition de servir de caisse de résonnance des cultures et des langues. Cette innovation est un patrimoine commun qui, par conséquent, requiert de l’humanité « une IA transparente et démocratique c’est-à-dire explicable, certifiable, inclusive, équitable, sécuritaire, responsable et durable ». Des propriétés nécessitant une régulation et une réglementation à la fois nationale et mondiale. 
René Emmanuel Sadi s’est félicité de l’engagement des professionnels africains à l’insérer l’IA médiatique au cœur des priorités et des batailles présentes et futures de leurs médias. Une responsabilité importante prenant en compte ses vertus et impressio...