Féminicides, viols, incestes… : indignation à travers les pancartes

Vendredi au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, les défilantes ont une fois encore invité au respect de la gente féminine sur tous les plans.

On les sait soucieuses des préoccupations qui meublent leur quotidien. Et vendredi 8 mars au Boulevard du 20 mai à Yaoundé, les femmes ont fait savoir ce qu’elles veulent. Issues des ministères, entreprises, universités ou des associations et autres, toutes ou presque sont arrivées pancartes ou banderoles en main. Fil conducteur des messages, le respect de leurs droits. 
Si les dames de la capitale ont démarré en douceur en remerciant le président de la République, Paul Biya et la première dame, Chantal Biya pour tout ce qu’ils font en leur faveur, quelques carrés, plus loin, le ton a changé. Ce n’était plus « Les femmes des 10 régions du Cameroun disent merci au président de la République. » Ou encore « Les femmes camerounaises pour Paul Biya et Paul Biya pour les femmes camerounaises. » 
Passé cette phase de remerciements, les prises de position se sont affichées, les unes plus déterminées que les autres. « Non à l’inceste, aux viols, à la pédophilie et au trafic des femmes. » « Non aux féminicides, aux violences conjugales et domestiques. » Ces messages n’ont pas seulement été brandis par un seul groupe de défilantes, mais par plusieurs. Comme pour inviter ceux qui sont devenus les bourreaux des femmes et des jeunes filles à lever le pied sur l’accélérateur. 2024 ne doit pas aussi enregistrer plus de 80 féminicides comme c’était le cas en 2023. Le chapelet des revendications ne s’est pas limité à la protection de la vie. Les défilantes ont aussi appelé à la promotion de l’éducation, des investissements en faveur des femmes et des jeunes filles mais aussi à la lutte contre la mortalité maternelle. « Aucune femme ne doit souffrir ni mourir en donnant la vie »,...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie