« Sortir des sentiers battus »

Augustine Ndjonkep, Ancienne d’Eglise.

Dans l’ensemble, comment avez-vous apprécié le déroulement des activités relatives à la célébration de la JIF à la paroisse de Nlongkak ?
Le comité technique d’organisation de cet événement, constitué des personnes aux compétences avérées, ont donné le meilleur de leurs expertises pour qu’on ait un programme qui s’est déroulé sans anicroches. Ce programme était axé sur les activités sportives, les activités gastronomiques, avec un concours culinaire sur deux tableaux : le « Taro » et le « Njap Chieu », deux grands mets de notre terroir. Il y avait aussi l’exposition-vente des articles générateurs de revenus. L’apothéose c’était le dimanche 17 mars 2024 avec les femmes qui tenaient des rôles dans toutes les articulations des différents cultes : de la liturgie à la bénédiction finale en passant par la prédication et les prières avec pour clou la prière d’intercession. On a découvert durant cette semaine dédiée à la femme, des ressources et compétences innombrables des femmes de la paroisse de Nlongkak. Ce sont des femmes de valeur, des femmes d’impact. Ce sont des reines. 

Quelle était la nécessité de transposer cette célébration à l’Eglise ?
Nous avons saisi la célébration de la JIF pour sortir des sentiers battus et laisser éclater le génie qui dort en plusieurs femmes. La commission « Genre et Famille » de la paroisse qui a porté le projet de la célébration de la JIF, coordonnée par le pasteur Lilienne Kengne Bongongui, a voulu donner une empreinte spéciale à cette fête. Au lieu de se focaliser sur ce qui se fait généralement dans notre pays et qui se résume à la confection des tenues vestimentaires et se pavaner dans les lieux de réjouissances avec les nombreuses dérives que nous connaissons, nous avons organisé de nombreuses activités. D’abord la marche sportive du samedi matin : il fallait un esprit sain dans un corps sain. Cette marche sportive avait un double objectif : la forme physique et l’évangélisation le long du parcours. Ensuite, il y a eu d’autres activités citées plus haut. 

L’apothéose, c’était donc « la chaire aux femmes ». Quel message la paroisse souhaitait-elle passer à travers cette initiative ?
« La chaire aux femmes » n’est pas inédite à la paroisse EEC de Nlongkak. Ce n’est pas une grande première ! A l’EEC, les femmes ont, non seulement droit à la parole, mais encore plus droit à la chaire. La Réforme protestante a accordé une grande place à l’amélioration de la condition de la femme aussi bien au sein de l’Eglise qu’au sein...

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