Désordre urbain : ces négligences qui nous coûtent chères
- Par Rabiyatou IBRAHIM
- 25 avril 2024 09:15
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Le non-respect du Code de la route et des zones interdites de circulation provoque régulièrement des altercations entre police municipale et conducteurs de moto-taxis à Yaoundé.
Camp Sic Messa, dans la commune d’arrondissement de Yaoundé II. Deux agents de la police municipale et un conducteur de moto, en pleine altercation, s’offrent en spectacle. A bord de sa moto, l’homme interpellé dans la zone interdite se présente comme étant un technicien agronome en route pour Nkolbisson, son lieu de travail. Intercepté par l’agent de la police municipale, le conducteur de moto refuse de coopérer et commence à hausser le ton. Un autre agent de la police municipale vient soutenir son collègue, non sans lancer des injures au conducteur. Très remonté, ce dernier engage un coup de force et la bagarre commence. N’eût été l’intervention des fonctionnaires de police et des riverains, la bagarre aurait été grave, surtout qu’il y avait aussi des conducteurs de motos-taxis qui étaient sur place pour attiser la flamme. « Il m’a brutalisé. Il pouvait juste me stopper en se présentant au lieu de m’intercepter de force comme si j’étais un voleur. J’ai failli tomber à cause de lui », crie Justin N., très irrité.
Des scènes de violence comme celles-ci se produisent tous les jours dans la ville de Yaoundé. Des actions de plus en plus négatives des conducteurs de motos-taxis vis-à-vis des agents de la police municipale. Et en face, on trouve des agents municipaux violents, qui manquent d’approche dans l’exercice de leur fonction. Des faits qui ne sont pas sans conséquences sur la paix sociale. Le 16 avril dernier d’ailleurs, plusieurs dizaines de motards avaient bloqué la circulation sur l’axe présidentiel à Etoudi, pour exprimer leur rage longtemps contenue, face aux abus et à la corruption des « Awara ». L’on a encore en mémoire deux incidents tragiques, avec mort d’hommes, survenus il y a quelques semaines dans la ville de Yaoundé.
Entre problèmes d’approche, incohérence dans la communication et manque de formation, certains agents de la ...
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