Vivre de son salaire : la difficile équation

Ces dernières années, le débat reste d’actualité du fait de la persistance de contingences à la fois internes et externes impactant sur le coût de vie.

Combien faut-il pour vivre décemment dans nos villes ? Est-il possible aujourd’hui d’être salarié, réaliser une épargne et nourrir l’ambition de concrétiser des projets personnels ? Des questions légitimes traversant l’esprit des travailleurs vaquant au quotidien à leurs occupations à la fois dans les secteurs public et privé. La résurgence ces dernières années de plusieurs crises et aléas ont réveillé une panoplie d’angoisses. L’inflation, la hausse du prix des denrées de premières nécessité et des transports, la pandémie du coronavirus, la crise sécuritaire, les changements climatiques, les craintes liées aux prouesses de l’intelligence artificielle, sont passés par là. Résultat, le jeu des équilibres, de remue-méninge ou encore le casse-tête chinois au moment de percevoir le fruit d’un mois de dur labeur. Le salaire, puisqu’il s’agit de lui n’observe pas toujours une riposte adéquate et instantanée aux assauts de la vie de plus en plus chère. Le logement, l’alimentation, les factures d’eau, de courant, d’électricité, les soins hospitaliers, les coûts des télécommunications, les tontines, les dépenses liées au transport pour tous les membres de la maisonnée sont des postes d’affectation à prendre prioritairement en compte.
Pour certains salariés, la préservation des acquis à la fin de chaque mois et la résilience restent les seuls mots d’ordre. Des adeptes du concept « le travail a dépassé l’argent » préférant une gestion froide, r...

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