Fête nationale : le compte à rebours

« Armée et Nation : ensemble pour un Cameroun uni, pacifique et prospère ». C’est sous ce thème, arrêté par le président de la République, chef des forces armées, que va être célébrée le 20 mai 2024, la 52e édition de la Fête nationale de notre pays. Un grand moment de communion en somme qui va donner à voir sur ce que les Camerounais font pour préserver ce qu’ils ont de plus cher : leur unité nationale si chèrement acquise. Au regard du thème arrêté, l’on peut dire qu’il s’agira également d’un moment de communion entre un peuple et son armée, qui ne font désormais plus qu’un dans le processus de construction d’un Cameroun qui regarde désormais droit vers le chemin de son développement, dans la paix et l’unité. Car elle est bien loin aujourd’hui, l’époque où les hommes et femmes en uniformes des forces de défense et de sécurité étaient regardés avec beaucoup de crainte, de curiosité et étaient à la limite redoutés par leurs congénères civils. Si elles sont restées dans le droit fil de leurs missions régaliennes, avec sans doute les plus importantes, œuvrer à la préservation de l’intégrité territoriale de notre pays et protéger les personnes et leurs biens, les forces de défense et de sécurité camerounaises sont également devenues aujourd’hui, un acteur-clé pour le développement économique et social de notre pays. Ceci est sans doute le résultat de la professionnalisation qui a été engagée par l’importante réforme impulsée en 2001 par le président de la République, Paul Biya.
A travers des structures spécialisées comme le Génie militaire, l’armée camerounaise est de plus en plus impliquée dans des opérations de construction des routes, des édifices publics, et pas seulement à usage militaire. Elle est imitée en cela par le Bataillon d’intervention rapide (Bir) que l’on a vu à l’œuvre sur le bitumage de la route Kumba-Ekondo Titi, dans la région du Sud-Ouest, longue de 60 km. A travers sa chaîne d’hôpitaux militaires implantés dans les dix régions du pays, et dont plus de la moitié des patients sont des civils, l’armée camerounaise a choisi de se mettre au service de la Nation. Les écoles construites par la Garde présidentielle, non seulement dans sa base d’Obili à Yaoundé, mais également dans d’au...