Intégration territoriale : il faut maintenir la veille

Au moment où les Camerounaises et les Camerounais s’apprêtent à célébrer la 52è édition de la Fête de l’unité nationale, force est de constater que l’intégrité du territoire est préservée.


En d’autres termes, aucun centimètre du triangle national n’est concédé à une force étrangère. Encore moins aux groupes armés séparatistes qui ambitionnaient de diviser le pays pour faire des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest une entité indépendante de la mère patrie. Leur projet de partition du Cameroun a échoué.
Au même titre que le dessein des dirigeants du groupe terroriste nigérian Boko Haram de créer un califat dans lequel ils voulaient intégrer la partie septentrionale du Cameroun, à commencer par la région frontalière de l’Extrême-Nord. Aujourd’hui, même si des problèmes de sécurité n’ont pas disparu dans ces régions en crise, une chose est indiscutable : la situation est globalement sous contrôle dans ces localités, grâce à la vigilance permanente et à la ténacité des forces de défense et de sécurité, appuyées par les populations.   
Le 31 décembre dernier, dans le message du chef de l’État à la Nation, à l’occasion de la fin d’année 2023 et du Nouvel An 2024, Paul Biya relevait à juste titre que « grâce à la collaboration active des populations avec nos forces de défense et de sécurité, la situation dans les régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest et de l’Extrême-Nord s’est significativement améliorée. Elle permet désormais la mise en œuvre sereine des plans de reconstruction et de développement desdites régions ».  Est-ce à dire que les exactions criminelles des terroristes ont totalement disparu ?
Non, avait répondu en substance le président de la République. D’ailleurs, les crimes odieux commis ces derniers jours dans le Sud-Ouest et le Nord-Ouest sont là pour témoigner de ce que des poches de résistance subsistent. Dans l’Extrême-Nord, la nébuleuse Boko Haram a été militairement déstructurée par les forces coalisées des pays du pourtour du Lac Tchad. Mais, ses adeptes éparpillés ici et là font de temps en temps des incursions dans nos villages frontaliers à la recherche de leur pitance. Laissant parfois sur le carreau certains de nos compatriotes, civils ou militaires.
Dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des groupes séparatistes refusent toujours de déposer les armes. Une épreuve pour nos soldats toujours déployés sur le terrain. Ils ont besoin, hier comme aujourd’hui, du renseignement prévisionnel que les populations locales doivent mettre à temps à leur disposition pour avoir une longueur d’avance et déjouer les projets maléfiques des terroristes. « J’encourage nos concitoyens des régions en proie au terrorisme à continuer de collaborer avec les forces de défense et de sécurité, dont je salue la bravoure et le professionnalisme », avait déclaré Paul Biya à ce propos.
Mettant par la même occasion en garde les miliciens téméraires. « Quant à ceux qui persistent dans la voie criminelle, qu’il s’agisse du terrorisme ou du grand banditisme, le sort qui les attend n’est pas enviable. Ils doivent savoir que notre volonté inébranlable d’assurer la sécurité de nos concitoyens ne faiblira pas », les avait-il prévenus.                            &nb...

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