Yaoundé Film Lab : la cinquième borne

Ouvert vendredi dernier dans la capitale, le rendez-vous en faveur de la valorisation des cinémas d’Afrique centrale s’étale jusqu’au 14 juin 2024.


Dans un cadre purement cinématographique, le Dr Dieudonné Alaka, fondateur du Yaoundé Film Lab, rêvait d’une communauté d’acteurs alliant audace, curiosité, endurance et persévérance. Deux ans après son décès, le Yaoundé Film Lab reste debout pour concrétiser cette vision à travers la cinquième édition. Cette dernière, ouverte de façon officielle vendredi dernier par Jacques Blaise Nkene, secrétaire général du ministère des Arts et de la Culture. Une occasion pour lui, de porter le message d’encouragement de la tutelle à l’organisation chapeautée par Eugénie Michel Villette Alaka, directrice du Yaoundé Film Lab. Des attentions « pour les efforts et les sacrifices consentis dans un contexte marqué par la rareté des ressources pour la pérennité de cette importante activité culturelle qui mobilise de nombreux cinéastes ».
Cette année, le Lab a enregistré plus d’une cinquantaine de candidatures. Au final, 10 duos (auteur-producteur) de participants ont été sélectionnés. Des binômes en provenance de six pays de la sous-région : le Cameroun, le Tchad, le Rwanda, la Rdc, la Rca et le Congo. Ils ont été retenus sur la base de la qualité artistique de leurs projets. Mais également de leur faisabilité et de la fiabilité de la structure qui porte le projet. « Cette année, nous avons particulièrement des projets ambitieux avec des cinéastes qui, pour la plupart, ont déjà un parcours confirmé au plan national et même à l’international et qui viennent ici nous voir avec d’autres fonctions », souligne Eugénie Michel Villette Alaka. C’est le cas de la réalisatrice Cyrielle Raingou, présente en qualité de productrice de la fiction « La dernière énigme » de Nathalie Eock p...

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