Droit des veuves : a l’école de la protection juridique

En prélude à la Journée internationale observée le 23 juin, des dames, veuves ou non, ont été édifiées lors d’une causerie éducative organisée lundi à la paroisse EPC Djoungolo de Yaoundé.


Un après-midi de plaidoyer pour un but : que les veuves cessent d’être des victimes ou de se comporter comme telles. Yvonne Léopoldine Akoa, magistrat, n’en démord pas. Les lignes doivent bouger pour le respect des droits de tous et plus encore des veuves. Telle est la matrice de la causerie éducative organisée lundi 17 juin dernier en la paroisse de l’Eglise presbytérienne du Cameroun (Epc) Djoungolo à Yaoundé. En prélude à la Journée internationale des veuves observée le 23 juin, l’ancienne d’église et membre de l’association chrétienne des femmes choisit d’outiller les femmes afin qu’elles ne se fassent plus marcher dessus.
Après avoir rappelé que la veuve est toute femme mariée légalement au défunt au moment de son décès, les dames seront édifiées sur quelques rites de veuvage par Amely-James Koh Bela, de l’association Mahila Africa. Selon elle, les atrocités existent d’une ethnie à l’autre du Cameroun. Chez les ewondo par exemple, la veuve est déshabillée en public et recouverte de feuilles de bananiers, parfois, badigeonnée d’excréments puisés dans un WC par une feuille de palmier. Tandis que chez les eton, elle devra manger de la boue au bord d’une rivière, les maka vont l’obliger à dormir dans un sac en jute mouillé près du corps de son défunt mari et attendre qu’elle pleure à un heure précise de la nuit. « Les rites aujourd’hui sont parasités par l’argent, la jalousie, la haine, etc. Ils sont dilués et on a perdu la valeur de ces rites qui ont pourtant une fonction sociale : communauté, solidarité autour du partenaire surviv...

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