Carte jeune biométrique : emphase sur la valorisation

« Carte jeune biométrique : l’enrôlement, les nouvelles réformes, les services offerts ». Voilà le sujet principal à l’ordre du jour de la 5e session ordinaire du Comité de pilotage de l’Observatoire national de la jeunesse (ONJ), présidée jeudi dernier à Yaoundé par le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique, Mounouna Foutsou. Une session qui intervient dans un contexte marqué par l’introduction de la Carte jeune biométrique comme source de recettes non fiscales dans la Loi des finances au Cameroun. Et aussi une forte avancée de l’Intelligence artificielle (IA) et la nécessité d’impliquer les jeunes au succès du Programme intégré d’import-substitution prescrit par le président de la République. Pour le Minjec, c’est donc un défi et une interpellation pour toutes les parties prenantes dans la production et la distribution de la carte jeune biométrique. Il appelle les uns et les autres à redoubler d’ardeur au travail, afin d’assurer un succès durable à cet instrument permettant de lutter contre la vie chère et de réduire la fracture numérique. Surtout si l’on se réfère à son objectif : elle a été pensé comme un véritable instrument d’insertion professionnelle, et une réponse aux problématiques de la population jeune âgée de 15 à 35 ans. Elle est valide pour cinq ans. 
Pour Mveme Atangana, secrétaire permanent de l’Observatoire national de la jeunesse, l’état des lieux est satisfaisant. « Le statut juridique de circuit de distribution et de production de la carte jeune biométrique a été renforcé. Nous nous sommes lancés dans la communication et la sensibilisation, et à la suite de ces campagnes, nous avons plus de 500 jeunes qui ont effectivement acqui...