Fait divers : auteur de cochonneries sur ses porcs
- By Alliance
- 04 juil. 2024 17:40
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Maryvonne K., 37 ans, styliste-modéliste, a été auditionnée par la police mardi, 2 juillet, à Douala. La dame avait saisi les forces de l’ordre la nuit précédente, portant plainte pour « abandon de devoir conjugal et pratiques dangereuses ». C’est donc une plainte contre son époux, Isidore D., 56 ans, grand vendeur de provende et éleveur de porcs, et les « pratiques » dont il est question relèvent de la zoophilie. Le couple vit à Bonabéri, lieudit « Grand Hangar », et la porcherie est située à Bonendalè, dans l’arrondissement de Douala IV.
Selon la dame, son mari est devenu irrégulier dans l’intimité depuis environ dix mois. Le devoir conjugal, Isidore D. ne le remplit plus que de manière sporadique, délaissant son épouse parfois tout un mois durant. Quand elle s’en plaint, l’homme dit qu’il travaille trop, et promet de bientôt remédier à la situation. Sauf qu’elle persiste.
Ce qui est sporadique aussi, c’est le salaire de Julius A., l’employé de la porcherie – dans l’enceinte de laquelle une chambre en matériaux provisoires lui a été aménagée. Le concerné, 29 ans, passe parfois deux à trois mois sans rien percevoir. Quand c’est « fort », il va voir la femme du patron à « Grand Hangar », laquelle lui donne un peu d’argent et des provisions.
Jeudi dernier, Julius A. était à nouveau reçu par Maryvonne. Après lui avoir servi un repas et apprêté deux gamelles de nourriture à emporter, la maîtresse de maison lui propose du whisky. Elle était récemment au mariage d’un neveu et en a rapporté. Julius accepte. Deux verres plus tard, bien que le breuvage soit dilué au soda, l’employé devient volubile. « Madame, je peux te dire certaines choses ? ». Maryvonne lui répond qu’elle le prend comme un petit frère : il peut donc se confier. L’info tombe : « Le patron a deux femmes à la porcherie ».
Maryvonne demande à son interlocuteur si c’est dans sa chambre à lui que son époux la trompe ainsi. Julius, visiblement grisé par l’alcool, tente une image. D’après ses mots, c’est « au domicile des femmes-là » que les choses se font. Maryvonne lui glisse son dépannage habituel. Cette fois, un billet de dix mille. Julius est soudain bien plus clair, voire limpide : le patron couche avec les porcs. Plus précis&...
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