Véhicules d’occasion en Afrique centrale : le facteur pollution

La réflexion est ouverte depuis hier à Yaoundé, à travers un atelier sous régional organisé par le ministère des Transports et des partenaires au développement.

Depuis hier à Yaoundé, se tient un atelier sous régional pour l’Afrique centrale sur l’importation des véhicules plus sûrs et plus propres. Une initiative de plusieurs acteurs dont les principaux sont le ministère camerounais des Transports (MinT) et le Programme des Nations unies pour l’environnement. Les travaux ouverts par Bebani Sombo Amba, secrétaire général du MinT, représentant le ministre, visent à définir les standards et les incitations pour l’importation de véhicules d’occasion moins polluants et moins facteurs d’accidents dans la sous-région.
C’est que, dans les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), les véhicules d'occasion ne sont pas seulement l'un des principaux facteurs de pollution de l'air dans de nombreuses villes africaines, mais aussi l'une des principales causes d'accidents de la route et de décès sur les routes. On parle de 246 000 décès causés par an en Afrique du fait des accidents de circulations et dans nombre de cas, l’état défectueux des voitures est indexé. Il sera donc question durant ces deux jours de travaux d’apprendre des expériences d’ailleurs afin de pouvoir rectifier le tir. Au Cameroun par exemple, une étude menée en 2023 a, entre autres, révélé que les importations sont dominées par les véhicules d’occasion dont la majorité des véhicules importés ont plus de 15 ans, certains ayant dépassé leur durée de vie utile ; la consommation annuelle moyenne de carburant est très élevée, avec des valeurs largement supérieures à 7 litres gazoline équivalent au 100 km en 2010, 2015, 2018 et 2020. L’absence de restriction à l'importation des véhicules d’occasion et les incitations financi&egrav...

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