Travail des enfants : Ça continue…
- Par Carine Tsiele
- 11 juil. 2024 12:11
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Depuis le début des vacances scolaires, on trouve de plus en plus d’enfants de moins de 15 ans se livrant à des activités commerciales dans les rues et marchés.
Le poids du seau rempli de boissons énergétiques écrase pratiquement la tête du petit Gaël, 9 ans. Rencontré ce mercredi 9 juillet au lieu-dit « Mobile Olézoa », le visage en sueur, il semble être un habitué des environs. En marchant, il interpelle les passants à qui il propose sa marchandise. Il profite également du feu rouge pour se faufiler entre les véhicules afin de vanter les bienfaits de la boisson qu’il vend. Malgré son jeune âge, il ne manque pas de mots pour attirer la clientèle. « Le père, il y a les jus qui donnent l’énergie pour travailler toute la journée. Vous en voulez ? », dit-il. Dans ce lieu, Gaël n’est pas le seul enfant pratiquant du commerce. Ils sont au moins cinq à faire des aller-retour entre la Mobil-Olézoa et le Carrefour Trois statues pour proposer toutes sortes de friandises. On les voit, filles comme garçons, dont l’âge varie entre 7 et 15 ans, déambuler entre les véhicules, au risque même de se faire renverser. L’objectif ici est de vendre la totalité de la marchandise. Ambiance similaire à Bata Nlongkak au niveau des feux. La plupart des véhicules qui s’arrêtent au feu rouge sont entourés par ces jeunes vendeurs. Ils proposent un peu de tout. Arachides, « Bitter kola », chewing-gums, boissons et autres friandises. Le manège se poursuit ainsi toute la journée.
Dans les marchés également, plusieurs enfants sont également au travail. Au marché du Mfoundi par exemple, certains, vêtus de chasubles multicolores, transportent les courses des dames dans des brouettes. On les retrouve également devant les poissonneries, proposant leurs services pour nettoyer le poisson ou autres produits de mer. D’autres jouent aussi le rôle de rabatteur, tout au long de la journée. Ils ont pour mission de ramener des clients dans des comptoirs. Dans ce lieu, les plus chanceux travaillent en compagnie de leurs parents. Et pourtant, dans le quotid...
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