Ciné-club N’kah : à l’école de Moussa Touré

Le cinéaste sénégalais, récompensé au Festival de Cannes pour son film « Toubab Bi » sorti en 1991, était la semaine dernière la guest star de la 17e session de cette rencontre autour du 7e art.

Pour la 17e session du Ciné-club N’kah, tenu du 11 au 12 juillet dernier à l’Institut français du Cameroun, antenne de Yaoundé, l’association Tell And Be Africa, chapeautée par Mary-Noël Niba, a opté pour un voyage. Une excursion dans le temps et l’univers de l’icône du cinéma africain, Moussa Touré, récompensé au Festival de Cannes dans la catégorie « Un certain regard » pour son long métrage « Toubab Bi », sorti en 1991. Le technicien, écrivain, producteur, acteur et réalisateur sénégalais était l’invité d’honneur de cette édition.
Durant deux jours, il a communié avec les amateurs et professionnels du 7e art à travers une série d’activités. Notamment, la projection de ses films à succès « TGV », « La pirogue » et « Poussières de ville », ainsi qu’une master-class autour du thème : « Raconter une histoire à travers une image ». Pendant près de deux heures, le promoteur de la société de production « Les Films du Crocodile » a entretenu le public sur les secrets et les anecdotes de ses différents plateaux de tournage. Comme un livre ouvert, le vétéran du cinéma africain s’est laissé feuilleter page après page, à travers les séries de questions et réactions du public. Celui qui a exercé tous les métiers du cinéma et œuvré dans la fiction et le documentaire, a édifié les participants sur la notion de patience. « Ne soyez pas pressés de montrer que vous avez fait un film. Prenez le temps de faire de bons films. Il faut aussi collaborer avec les anciens. D’ailleurs, le cinéma est une affaire d’anciens », a-t-il martelé. &Agrav...

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