« Nous sommes à pied d’œuvre »
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 19 juil. 2024 10:04
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L’éclairage du délégué régional de la Sûreté nationale du Centre, le commissaire divisionnaire, Josué Ossomo.
Avez-vous vent de cette montée de l’insécurité, notamment dans les transports en commun ?
Nous avons effectivement constaté cette montée de l’insécurité dans notre cité. Au lieu que beaucoup se mettent au travail pour sortir du chômage, ils préfèrent dérober les biens des autres. Avant on avait beaucoup d’agressions dans les taxis. Il y en a toujours, mais à cela s’est greffé ceux des mototaximen. Sans vouloir stigmatiser une région particulière, nous remarquons que les auteurs viennent principalement des régions en insécurité. Les zones de prédilection sont les quartiers Tsinga, Biyem-Assi, Etoudi, Ekounou où on note une montée alarmante de ce phénomène.
Qu’est-ce qui est fait à votre niveau en réponse à cette situation ?
Nous déployons tous nos efforts de jour comme de nuit pour venir à bout de cette criminalité. Nous avons mis en place des stratégies qui consistent à la contrecarrer. Notre action n’est pas connue du grand public, parce qu’on ne communique pas les données quotidiennes. Nous menons des opérations coups de poing. Trois ou quatre descentes ciblées dans la ville de Yaoundé par semaine. Nous sommes conscients que si nous ne combattons pas cette menace avec la dernière énergie, elle peut prendre de l’ampleur. Nous sommes à pied d’œuvre pour traquer ces malfrats. Et nous savons au regard des actions engagées que nous allons éliminer cette forme de criminalité.
N’y a-t-il pas lieu de reprendre ces rafles qui permettent souvent de nettoyer certains quartiers dangereux ?
Nous n’avons jamais arrêté. Les rafles continuent. Une opération d’envergure est d’ailleurs prévue cette nuit (Ndlr : hier huit). La zone a longtemps été ciblée. Cette stratégie nous apparaît beaucoup plus efficace. Nous avons remarqué que l’une des causes de la montée de la criminalité est le trafic et la consommation des stupéfiants. Au quotidien, nous traquons les vendeurs et les receleurs.
Quelles précautions conseillez-vous aux personnes contraintes d’emprunter les transports en commun ?
Lorsque vous empruntez un taxi, que celui qui vous accompagne filme l’immatriculation du v&ea...
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