Personnes disparues : invitation à plus de vigilance
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 23 juil. 2024 12:03
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Face à la montée du phénomène, les forces de sécurité appellent les familles à bien protéger leurs enfants, pendant que les adultes sont invités à ne pas accepter les propositions de la Toile.
Difficile de surfer sur la Toile ces derniers temps sans tomber sur un post de disparition d’enfants ou d’adultes. Les avis de recherche, faits rares par le passé, pullulent actuellement sur les réseaux sociaux, comme si chaque semaine vient avec son lot de disparitions à Yaoundé, à Douala ou dans d’autres villes. Tenez ! Le 10 juillet dernier, c’est un parent qui appelle à l’aide. « Notre fille a disparu depuis le 8 juillet au niveau de Pk8. » Un peu plus loin, c’est un aîné qui cherche son frère cadet. « S’il vous plaît mon petit-frère a quitté la maison depuis pour aller jouer au football. Jusqu’aujourd’hui, il n’est pas rentré. » Et l’annonce qui ne laisse pratiquement personne indifférent est celle concernant deux petits élèves de la maternelle. Ils seraient âgés de 5 ans, au plus. Le parent a écrit : « Aidez-moi à trouver mes enfants disparus. »
Les unités de police et de gendarmerie sont aussi prises d’assaut. Au commissariat de sécurité publique du 16e arrondissement de la ville de Yaoundé à Mimboman, une famille est venue annoncer la disparition d’un proche de 42 ans ce lundi 22 juillet. Et de janvier à mai dernier par exemple, 17 cas d’enfants (5 à 11 ans) égarés ont été signalés. Il y avait aussi ceux de 18 ans et quelques adultes. Si dans certains cas, ces victimes sont retrouvées saines et sauves, dans d’autres, c’est à la morgue qu’il faut aller. C’est ce qui est arrivé à une dame de 35 ans. Partie de Douala pour Yaoundé en parfait état de santé, sa famille n’a plus eu de ses nouvelles. L’on savait juste qu’elle avait emprunté un véhicule personnel. Les annonces faites sur les réseaux sociaux ont permis de savoir qu'elle est malheureusement passée de vie à trépas et que sa dépouille se trouve à la morgue de l'Hôpital de Biyem-Assi à Yaoundé.
Au regard de cette fin tragique, les forces de sécurité appellent les uns et les autres à plus de vigilance. En cas de voyage, les compagnies de transport interurbain sont indiquées. Pas les véhicules personnels. « Nous sommes régulièrement saisis pour des cas de disparition, beaucoup plus d’adultes. Il y a des rése...
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