Fait divers : un prêtre pour exhumer deux chats
- By Alliance
- 31 juil. 2024 11:36
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Les bêtes, enfouies, dans la nuit du 25 juillet dernier dans l’enceinte d’une entreprise par une employée craignant d’être licenciée, ont été déterrées lundi.
Jocelyne, 44 ans, en service aux ressources humaines d’une entreprise de la zone industrielle de Bassa (Douala III), n’a plus mis les pieds dans la boîte depuis jeudi passé. Le patron a interdit aux vigiles de la laisser entrer, et il n’est pas certain qu’elle-même ait voulu le faire depuis lors. Ceci pour une seule et même raison, expliquée à la gendarmerie de Bassa : des pratiques occultes menées par la dame dans l’enceinte de la société. Pratiques qui ont amené le chef d’entreprise à y faire venir un prêtre ce lundi. Prêtre qui a fait déterrer les dépouilles de deux chats noirs au rez-de-chaussée de l’immeuble abritant les services de la boîte.
D’après les informations obtenues par CT, c’est jeudi, le 25 juillet dernier, dans la nuit, que l’affaire se goupille. Jocelyne arrive sur les lieux, accompagnée de deux personnes. Elle prend à part le vigile chef de poste et lui explique qu’elle veut faire enterrer deux chats dans le coin. Puis lui remet 300.000 F. L’autre vigile en poste a vu arriver le trio. Il comprend qu’un « business » s’est noué.
Le chef de poste le lui confirme, mais prétend que Jocelyne a donné 150.000 F. Le vigile se montre aussitôt sceptique. Pour lui, une telle affaire ne peut être « gérée » avec seulement 150.000 F. Il demande au chef de poste de sortir tout le magot. Ce dernier « durcit ». Entre-temps, les chats, déjà égorgés à l’arrivée de Jocelyne, sont enterrés. La dame et ses « assistants » s’en vont.
Le vigile va la joindre au téléphone peu après, et aura confirmation de ses soupçons : Jocelyne dit la somme remise au chef de poste. Mais celui-ci se refuse obstinément à tout partage équitable. Le vigile appelle leur superviseur, qui débarque su...
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