Instituts privés de l’enseignement supérieur : le meilleur et le pire
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 08 août 2024 14:45
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Depuis la publication des lauréats du secondaire, ces établissements sont en mode séduction pour accueillir le maximum d’apprenants. Les aventuriers ne manquent pas au rendez-vous.
Il y a quelques jours, le Lycée technique et bilingue de Nkolbisson à Yaoundé organisait sa Journée des finissants. Une tradition pour cet établissement, devenue comme une entreprise, au regard des spécialités dispensées. Depuis cinq ans, ce lycée saisit cette occasion pour mettre en avant le savoir-faire technique de ses apprenants. Occasion encore plus idoine pour les entreprises de cibler les futures recrues. Au milieu des exposants, il y avait surtout des I nstituts privés de l’enseignement supérieur (Ipes). Parce qu’elles ont compris que c’est le moment idéal pour encore mieux se positionner et se faire connaître des parents, élèves et autres visiteurs à convaincre. Des agents chargés de communiquer, distribuer des brochures et surtout vanter le caractère novateur des formations, sont passés par là. A quelques semaines de la rentrée académique, beaucoup mettent les bouchées doubles pour attirer le plus de monde.
C’est donc la saison de la séduction. Les Ipes ouvrent grand les bras aux tout neufs diplômés issus du secondaire. Autant du sous-système anglophone que francophone, autant de l’enseignement technique que général. Les études supérieures sont en vogue. Et ces établissements privés du supérieur ne s’économisent pas pour appâter le maximum d’apprenants. La bataille de positionnement s’intensifie. Les salons, les journées portes ouvertes et autres semaines dédiées constituent des plateformes idoines pour se faire voir et se faire connaître. Sans compter l’affichage public, les panneaux publicitaires grands ou petits, pris d’assaut depuis quelques semaines. Le processus était déjà engagé bien auparavant pour certains. Objectif, sortir la tête de l’eau, au milieu de près de 430 établissements privés disponibles à travers le pays.
Beaucoup parient sur la formation de qualité proposée, le cadre imbattable, les formateurs triés sur le volet, tandis que d’autres affichent fièrement les produits positionnés dans des grandes entreprises ou organisations internationales. Voilà le discours qui semble parler aux neurones de jeunes et/ou de parents en quête d’un avenir meilleur après le diplôme d...
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