Usurpation d’identité : les escrocs rôdent
- Par Assiatou NGAPOUT M.
- 21 août 2024 13:47
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De nombreuses personnes se font passer pour ce qu’elles ne sont pas aux fins d’extorquer de l’argent à leurs victimes.
Aucun domaine n’est à l’abri de la fourberie de ces individus sans foi, ni loi, qui se recrutent aussi bien dans les administrations qu’en dehors. Des usurpateurs de titres et de fonctions, puisqu’il s’agit d’eux, continuent de faire de nombreuses victimes à travers le pays, malgré de multiples appels à la vigilance des autorités. Pas plus tard que lundi dernier, un multirécidiviste tombé dans les filets de la police depuis quelques jours faisait les choux gras de la presse. Aux fins d’extorquer de l’argent, Achille A., s’était approprié les casquettes de ministre délégué auprès du ministre des Relations extérieures (Minrex), chargé de la Coopération avec le Commonwealth, de ministre des Finances et de « Minister Forestry ».
Dans un autre registre, des cas d’imposture d’identité sont légion. En novembre dernier, les parents d’Huguette S., 27 ans, ingénieur en informatique, avaient déposé une plainte à la 2e Région de gendarmerie de Douala contre un individu qu’ils considéraient depuis quelques mois comme le petit ami de leur fille. Le soi-disant Aliko B. se présentait comme le neveu d’Aliko Dangote, le célèbre industriel nigérian, dont le nom figure au classement Forbes des milliardaires en Afrique. Avant la découverte du pot-aux-roses, ses victimes y avaient déjà laissé des plumes en remettant de fortes sommes d’argent à l’« escroc ». A l’instar de ce cas, d’autres se font passer pour les frères et fils de hautes personnalités tout en proposant des services et des faveurs alléchantes comme des prestations dans divers ministères ou l’admission des enfants dans des grandes écoles de formation, moyennant des sommes d’argent faramineuses. Des actes qui ne sont pas sans conséquences pour les personnes dépouillées de leur argent, voire jusqu’à ternir l’image de hautes personnalités.
Les réseaux sociaux étant leurs canaux favoris, les contrefacteurs y créent de faux profils, utilisant les noms des personnalités impliquées dans l’organisation des événements sus-évoqués. « Mon fils de 14 ans, élève en classe de 3e a été renvoyé l’ann&eac...
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