Enregistrement des personnes vulnérables : l’opération lancée

Une bouée de sauvetage pour les personnes socialement vulnérables. Vendredi dernier à Yaoundé, le ministre des Affaires sociales, Pauline Irène Nguéné (Minas) a lancé l’opération d’enregistrement des personnes et des ménages appartenant à cette couche sociale dans le Registre social unifié au Cameroun (Resuc). Cette opération vise à identifier les personnes socialement vulnérables, afin de les prendre en charge.
Pour accomplir cette mission o combien importante, 100 centres sociaux pilotes ont été choisis à travers les dix régions du pays. Chacun desdits centre a reçu vendredi dernier du matériel informatique constitué d’un ordinateur complet, d’une imprimante, d’un modem et d’un abonnement Internet pour mener à bien ce travail. À l’occasion, Pauline Irène Nguéné a fait savoir que ces équipements ont pour but le renforcement des capacités de travail dans la perspective de la mise en œuvre efficace et efficiente de l’enregistrement de 250.000 ménages à l’horizon juin 2025. « Je vous demande d’en faire bon usage et surtout de garder à l’esprit qu’ils constituent un outil de travail sans lequel vous ne pourrez pas relever le défi qui vous est lancé. Vous devez absolument être rigoureux dans la gestion des données, car vous êtes la porte d’entrée de tout ce processus », a-t-elle recommandé. Elle a souligné que « la mise en place du Resuc vise à renforcer le système de protection sociale dans notre pays, au moment où il apparaît clairement que si rien n’est fait pour renforcer la résilience des personnes et des ménages socialement vulnérables face aux chocs et risques sociaux, environnementaux...