Entrepreneuriat féminin : objectif, qualité

Une session de formation ouverte hier à Yaoundé par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille.

« Oser, créer, innover et transformer ». C’est sur ces mots encourageants que s’est ouverte hier à Yaoundé, la session de formation de deux jours sur l’entrepreneuriat féminin à laquelle prennent part une soixantaine de femmes entrepreneures. C’est à la faveur de la plateforme « Entrepreneuriat féminin parlons-en », initiée par le ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille. A l’ouverture, le ministre Marie Thérèse Abena Ondoa a indiqué le choix de cette thématique se justifiait par un besoin réel d’accompagner les femmes dans l’entrepreneuriat. « Il est question de déconstruire les mentalités pour assoir un moral de champion pour que les femmes entrepreneures participent pleinement à l’effort d’industrialisation de notre pays. Nous produisons beaucoup mais nous traînons encore le pas sur l’industrialisation », a-t-elle souligné. Selon le Minproff, les femmes se donnent à fond dans leur travail, malheureusement la plupart de leurs activités restent dans l’informel. Car, n’ayant aucune notion de transformation de ce qu’elles produisent si péniblement dans leurs champs. Résultat, elles produisent beaucoup et transforment peu. D’où la nécessité de les outiller pour les amener à mieux développer les fruits de leur labeur et à avoir un carnet d’adresse des personnes susceptibles de les aider dans leurs activités afin qu’elles puissent en tirer profit.
L’une des difficultés rencontrées par ces dames est l’accès à la propriété foncière. D’après les statistiques du Minproff, seule 1,6 % des femmes possèdent un titre foncier à leurs noms. La terre étant une importante ressource pour la promotion des activités économiques en général, et agricole en particulier, les femmes gagneraient donc à...

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