Etablissements clandestins : l’autre casse-tête

Certains parents ne savent plus à quel saint se vouer face à un phénomène qui touche l’ensemble du système éducatif, de la crèche au secondaire.

Embarras et consternation. A quelques jours de la rentrée scolaire, Ruth Belinga n’a toujours pas inscrit sa fille aînée. Le directeur de l’école privée où fréquente Emeraude depuis l’an dernier au quartier Mimboman à Yaoundé, lui a demandé, tout comme aux autres parents d’élèves de patienter. « Je suis allée il y a deux semaines payer les frais d’inscription de ma fille en classe de Form II. Il m’a dit qu’il s’active encore à régulariser sa situation auprès du ministère des Enseignements secondaires. Il ne nous a pas dit si l’école avait été fermée, il a juste indiqué qu’il allait nous faire signe. Entre-temps l’enfant fait comment si la situation ne se décante pas avant le 9 septembre ? » interroge la mère de famille. Seule issue : changer d’établissement à la collégienne. Sauf que la mère déplore le coût élevé de la pension au sein des autres établissements dans les environs. 
Tout comme Ruth Belinga, ils sont nombreux à chercher des alternatives aux études de leurs progénitures après la fermeture de leurs établissements. Situation embarrassante qui devient récurrente lors des différentes rentrées scolaires. Les établissements clandestins sont devenus de véritables casse-têtes. Cette année, 722 écoles dans l’Education de base et 171 établissements de l’enseignement secondaire ont été sommés de fermer. Ce, à travers les 10 régions du pays. Lesdites écoles ne seront autorisées à reprendre leurs activités qu'après régularisation de leur situation administrative, d’après la décision ministérielle du 15 juillet dernier. Le...

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