Clubs scolaires: mi-figue, mi-raisin

Ils continuent d’exister, même si leur impact semble avoir sensiblement baissé.

Jean Pierre Voundi Abondo, proviseur du lycée de Nkolndongo ne réfute pas l’idée que les clubs scolaires ont baissé en intensité par rapport à il y a une quinzaine ou une vingtaine d’années. Il n’y en avait que pour les clubs les jeudis, puis mercredis des jeunes. Les clubs foisonnaient dans les établissements scolaires et rivalisaient en activités. En fin d’année ou pendant la fête de la jeunesse, des soirées culturelles scolaires étaient organisées où les clubs étaient en compétition. Certains établissements ont bâti leur réputation à partir des clubs musique, théâtre, etc.  Les élèves des années 90 doivent se souvenir avec nostalgie des concerts de musique scolaires qui ont, dans certains cas, révélé des talents. Du club « théâtre », des vocations sont nées avec plus tard de belles carrières professionnelles pour les acteurs les persévérants. « A l’époque, il y avait beaucoup d’engouement de la part des élèves », se souvient Jean Pierre Voundi Abondo.
Et aujourd’hui ? Ces clubs survivent, cahin-caha. Ce n’est plus, hélas, le même entrain. Les él&...