Commerce du bois de rose d’Afrique : vers la levée de la suspension

Les nouvelles conditionnalités légales et scientifiques ont été présentées aux pays de l’aire de distribution de cette essence lors de l’atelier régional organisé à Douala du 2 au 6 septembre.

Du fait de son exploitation abusive, le commerce international du bois de rose d’Afrique (Kosso) a été suspendu par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). L’exploitation et la commercialisation de cette essence ligneuse pourrait reprendre, à condition que l’ensemble des 16 pays africains de l’aire de répartition et ceux des pays impliqués dans cette activité se conforment aux nouvelles exigences et conditions de la Cites. « Ces conditions ont principalement trait à des études scientifiques afin de s’assurer que l’exploitation de cette essence de bois demeure soutenable ; des études juridiques et techniques afin de s’assurer que chaque exportation de spécimen de cette espèce ne va concerner que des spécimens qui ont été acquis légalement dans le cadre juridique appliqué dans le pays qui souhaite commercialiser l’essence », a expliqué le conseiller juridique au secrétariat de la Cites, Thomas Deleuil. L’atelier conjointement organisé par la Cites et l’Association technique internationale des bois tropicaux (Atibt) du 2 au 6 septembre à Douala a permis de doter les Etats de tous les outils nécessaires afin qu’ils puissent mettre en œuvre les recommandations qui leur ont été adressées par le comité permanent de la Cites. Il est question de s’assurer que la relance du commerce du Kosso soit à la fois durable et légale et pourra assurer la traçabilité de l’intégralité des spécimens.
Le secrétaire général du ministère des Forêts et de la Faune, Joseph Nyongwen, s’est félicité des résultats obtenus au terme de ce colloque financé par...

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