Maîtrise des effectifs : à l’épreuve du terrain
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 12 sept. 2024 11:59
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Dans les salles de classe des lycées, les élèves oscillent entre 45 et 70 pour certains. L’objectif étant toujours de ne pas étouffer et de respecter la distanciation physique au mieux.
Deux jours après la rentrée des classes, le recrutement n’est pas encore tout à fait bouclé. Mais, Catherine Ufeh Batcha Foju sait déjà que ça ne va pas se bousculer dans la section francophone de son établissement. Le proviseur du Lycée bilingue d’Etoug-Ebe à Yaoundé continue de recevoir les parents souhaitant inscrire leurs enfants dans cet établissement. « Nous avons réellement de la place dans les classes de la section francophone et c’est n peu pareil depuis quelques années. J’observe que les familles, francophones ou anglophones, ont de plus en plus tendance à envoyer leurs enfants dans le sous-système anglo-saxon ». Résultat des courses, ce chef d’établissement se retrouve avec des classes de moins de 50 élèves, notamment en Troisième et dans certaines classes de Première et Terminale. De ce côté, les résultats aux derniers examens officiels étaient également supérieurs aux taux nationaux, ce qui a libéré de l’espace selon le chef d’établissement. « Notre lycée compte environ 4500 élèves. La pression des places dans les salles de classe se ressentent davantage dans les classes du sous-système anglophone, même si là aussi, les résultats aux examens étaient bons », dit-elle. L’espace au lycée bilingue d’Etoug-Ebe pour cette année scolaire vient aussi de l’exclusion de près de 200 élèves, suite aux incidents survenus lors d’un rassemblement matinal en 2024.
Au Lycée de Tsinga, l’exclusion des élèves pour diverses raisons participe aussi de l’espace désormais disponible. Les effectifs dans les salles de classe sont fonction des niveaux, même si tout n’est pas encore fermé en cette première semaine de reprise des classes. « Pour les classes de Sixième, nous avons été pointilleux sur le nombre de 50 au maximum. Et nous avons ait l’effort de respecter cela », indique Emilia Foe Etogo Nto, proviseur. Effectivement, les listes des élèves inscrits dans les différentes classes affichées au babillard montrent des classes de 43, voire 47 élèves. Certains d’entre eux sont également absents cette première semaine, mais tout devrait se définir d’ici la fin du mois de septembre. Ce qui change légèrement chez les plus grands. « Il est difficile d’avoir stric...
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