Décorticage d’arachides : plus rentable avec machine
- Par Diana Essomba (stagiaire)
- 01 oct. 2024 11:49
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De jeunes gens se sont lancés dans cette activité dans les marchés et peuvent gagner jusqu’à 60.000 F par jour.
Si certaines communautés continuent d’utiliser la main d’œuvre familiale pour égrener les arachides, Alphonse Mboudou, Biaki et Emmanuel Olama, tirent leur épingle du jeu à Yaoundé grâce au décorticage à l’aide de machines manuelles. Les trentenaires ont élu domicile au marché Mvog-mbi. Sur le site, les sons émis par les machines rendent les voix inaudibles. Difficile de ne pas voir cet énorme tas d’ordures derrière les travailleurs. Sacs vides et récipients sont méticuleusement classés en attendant l’arrivée des clients. Dans la matinée du 11 septembre dernier, ils ont reçu la visite de trois commerçantes. Les visiteuses ne sont pas venues les mains vides. Chacune a apporté un sac d’arachides sèches de 100 kg que le trio doit égrener. Le décorticage d’arachides est une activité économiquement rentable. Pour s’accorder avec le trio, les clientes n’ont pas eu besoin de négociations car les prix sont connus de tous. « Ils décortiquent le sac de 100 kg d’arachides du village à 4000 F. Une fois nettoyées, nous comptabilisons en moyenne 35 litres de graines par sac. Le bénéfice obtenu après la vente peut aller jusqu’à 50 000 F lorsqu’il n’y a pas abondance sur le marché », explique Inès Belomo, commerçante.
Après le départ des visiteuses, ces jeunes hommes qui ont refusé de tendre la main pour gagner leur pitance quotidienne se mettent au travail. Pour cette besogne, ils utilisent des machines manuelles fabriquées par Thomas Ntolo, leur collègue. Ces machines faites de barres de fer, de tôles et de bois fonctionnent sans électricité ni moteur. La décortiqueuse permet d’enlever la coque d’arachides et d’extraire la graine. Tout cet ensemble se déverse sur des bâches installées sur le sol. Pendant que Biaki et Emmanuel Olama travaillent sur les machines, Alphonse Mboudou se charge du nettoyage des arachides déversées sur le sol. Au bout d’une heure intense de dur labeur, ils parviennent à livrer la p...
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