« C’es« C’est la somme de tout le trafic fourni »t la somme de tout le trafic fourni »
- Par Monica NKODO
- 01 oct. 2024 12:55
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Joseph Evouna, Directeur technique national du cyclisme.
Le Grand Prix cycliste international Chantal Biya débute une semaine après le succès des coureurs camerounais au Tour de Côte d’Ivoire. Est-ce le réveil tant attendu du cyclisme camerounais ?
Je dirais que c’est la somme de tout le travail fourni par notre fédération nationale de cyclisme, ainsi que le déploiement de nos partenaires depuis plusieurs décennies, qui ont fini par payer. Nous avons pris le taureau par les cornes pour faire travailler les équipes camerounaises depuis le mois de mars dernier. C’est ce qui peut expliquer leurs différentes performances au Tour du Cameroun. Ensuite nous leur avons accordé un repos de deux semaines, puis ils se sont remis d’arrache-pied au travail. C’est pour cette raison que les résultats étaient aussi positifs en Côte d’Ivoire. A présent, place à la phase du Grand Prix cycliste Chantal Biya. Les compétitions se suivent mais ne se ressemblent pas. Nous aurons neuf équipes opposées à notre équipe nationale et à la SNH Velo Club. Nous allons exploiter au maximum nos forces en présence sur les plans technique et tactique, afin de donner le meilleur de nous-mêmes.
On a l’impression qu’au Cameroun, cyclisme rime avec SNH Velo Club. Est-ce la seule équipe capable de représenter dignement le pays ?
Je le dis souvent, le cyclisme est un sport de riches pratiqué par les pauvres. Il faut reconnaître que si la SNH Velo Club a en sa possession assez de moyens pour financer une équipe de cyclisme et fournir du matériel de pointe à ses cyclistes, cela est tout à son honneur. Après le Tour du Cameroun, la SNH Velo Club a acquis quatre nouveaux vélos, entre autres équipements pour ses coureurs. Il faut être réaliste, les autres clubs peuvent difficilement procurer des vélos professionnels à leurs cyclistes. C’est pour cette raison que ces clubs locaux de cyclisme, malgré tous leurs efforts et toute la passion qui les anime, ne peuvent pas rivaliser. Ils sont forcés de faire avec les moyens disponibles.
Comment la Fédération camerounaise de cyclisme appuie-t-elle ces équipes pour en avoir plusieurs à un certain niveau de compétition ?
En ce qui concerne l’accompagnement de ces équipes, il faut le dire clairement, la Fécacyclisme fait de son mieux avec les moyens du bord, pour donner des vélos à certains clubs, et certaines régions. Si la fédération fournit un ou deux vélos à une région, pensez-vous que c’est suffisant pour appuyer sereinement ces équipes ? Il faut que ces clubs sachent que leur apport personnel compte le plus. Moi par exemple, lorsque j’étais coureur, j’obtenais des vélos grâce à mon défunt père qui s’était rendu compte de mon amour pour le cyclisme, et qui s’est battu à m’appuyer. Dépenser 4 millions de F pour un vélo de type compétition n’est pas donné à tout le monde. D’où la débrouillardise observée ici et là. Je souhaiterais que cette question soit &...
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