Scolarisation des jeunes filles dans le septentrion : le coup de pouce de la Banque mondiale
- Par Brice Mbeze
- 23 oct. 2024 09:56
- 0 Likes
En partenariat avec le projet Swedd, elle a financé un programme de distribution de 30 000 kits scolaires dans les régions de l'Adamaoua, du Nord et de l'Extrême-Nord.
Assises au premier rang, elles applaudissaient à tout rompre lorsque les officiels égrenaient les chiffres liés au décrochage scolaire de certaines de leurs camarades. Les jeunes filles inscrites au lycée de Gashiga ont suivi avec une attention soutenue la cérémonie de distribution de 30.000 kits scolaires aux jeunes filles du grand Nord. Elles n'ont pas eu besoin de parcourir une longue distance. Leur établissement scolaire jouxte le lieu de la cérémonie, la place des fêtes de Gashiga, ville située à une quinzaine de kilomètres de Garoua, chef-lieu de la région du Nord. Jean Abate Edi'i, gouverneur de la région du Nord, a présidé cette activité au nom du ministre de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire (Minepat), autorité de tutelle du Projet d'autonomisation de la femme et le dividende démographique au Sahel (Swedd) qui conduit ce programme financé par la Banque mondiale. Le gouverneur avait à ses côtés les autorités locales. Le Dr Mbah Ngami Alphonse Glory, coordonnateur national du Swedd, était également présent.
C'est d'ailleurs lui qui a campé le décor de cette cérémonie après le mot d'accueil du maire de Gashiga. Le Dr Mbah Ngami a souligné que la distribution des kits scolaires était l'une des réponses imaginées par les pouvoirs publics pour maintenir les jeunes filles dans les écoles primaires et secondaires. Le projet lutte donc contre la déperdition scolaire, décrochage qui s'explique, selon les études menées par le Swedd, par deux principaux facteurs : les mariages précoces et le faible pouvoir d'achat des familles. Le gouverneur de la région du Nord, lui, a loué le partenariat fructueux gouvernement camerounais-Banque mondiale. Les deux entités sont animées par la volonté d’améliorer les indicateurs relatifs à la scolarisation de la jeune fille, a-t il développé. Une fille bien...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires