Chracerh : le cap des 500 naissances

Le Centre hospitalier de recherche et d'application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine a accueilli hier à Yaoundé son 500e bébé.

Chose promise, chose due. Ce, avant l’échéance. Le Centre hospitalier de recherche et d'application en chirurgie endoscopique et reproduction humaine (Chracerh) a franchi le cap de 500 bébés éprouvettes ce 23 octobre à Yaoundé. Telle une guerrière, la 500e fille de ce centre de référence a vu le jour ce mercredi aux environs de 8h51. Ses coups de pieds à répétition ne laissent personne indifférent au sein du bloc opératoire n°2. Encore moins sa génitrice âgée de 49 ans. La nouvelle maman n’a pas pu retenir ses larmes en entendant les premiers cris de son nouveau-né. « Merci mon bébé tu m'as tellement aimée. Merci à Dieu pour ce miracle. Je suis éternellement reconnaissante au couple présidentiel pour l'occasion qu'il me donne de connaître les joies de l'enfantement », déclare-t-elle.
Ce pari gagné est l'un des objectifs majeurs assignés à cette formation hospitalière lors de son inauguration le 6 mai 2016 par la première dame, Chantal Biya. L'administrateur, directeur général et son équipe sont d'ailleurs allés plus loin en enregistrant 502 bébés. En l’intervalle de quelques minutes, trois filles de 3kg chacune ont agrandi la famille. Les mamans étaient âgées entre 36 et 52 ans. Deux d'entre elles devenaient ainsi maman pour la toute première fois. C'est à 11h25 qu’un garçon est également né par césarienne au bloc opératoire n°3. Présent depuis l'entrée au bloc opératoire de son épouse, M. Kandoun a tenu à couper le cordon ombilical de son troisième enfant qu’il accueille par fécondation in vitro toujours au Chracerh. Entre anomalies des trompes, séquelles des infections sexuellement transmissibles, antécédents de chirurgie et anomalies du spermogramme, le Pr. Jean Marie Kasia et son équipe ont su trouver, en cinq ans, de nouvelles voies pour implanter des embryons et redonner du sourire à des femmes et couples en quête d’enfant. Une réussite et une « sacrée performance » pour le personnel médical. « C'est une joie immense qui nous habite. Par la grâce de Dieu, on l'a fait. On est même all&e...

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