Incendies dans les marchés : ça ne s’arrête pas

La série noire se poursuit depuis quelques semaines dans les espaces marchands dans les villes de Yaoundé, Douala, Maroua et Buea. Les commerçants aux abois, décrient plusieurs problèmes.

Les mois de septembre et d’octobre derniers ont été marqués par une déferlante d’incendies qui ont ravagé des espaces marchands à travers le pays. Le phénomène est loin d’être nouveau. Et pourtant, les mêmes causes continuent de produire les mêmes effets. Comme par effet boule de neige, la série a vu le feu réduire à néant le travail de plusieurs commerçants et abondamment alimenté la rubrique des faits divers dans la presse nationale. Cette récurrence interroge. Surtout que les origines sont généralement les mêmes.
Le dernier cas en date est l’incendie survenu dans la région de l’Extrême-Nord, le mercredi 30 octobre dernier. Là-bas, les riverains et les commerçants du marché de Maroua ont été alertés aux environs de 21h par des flammes dévastatrices qui ont consumé plusieurs commerces et causé d’importants autres dégâts matériels. Le feu à l’origine du drame, s’est déclaré dans la zone artisanale à proximité de la banque Ecobank, avant de se propager rapidement. Les flammes ont été alimentées par la présence de matériaux inflammables sur les étals. 
La veille, le mardi 29 octobre, c’est du côté du marché Mile 17 Motor Park à Buea qu’un important incendie se déclarait également. Les flammes, survenues à 1h du matin réduisaient quatre boutiques en cendres causant de grosses pertes financière aux tenanciers. Selon les témoins, l’incendie est parti du hangar 9 avant de se propager rapidement jusqu’au hangar 12, rendant vains les efforts des voisins et passants qui tentaient de contrôler le feu. Les magasins touchés contenaient des biens de valeur, notamment, des appareils électroniques, des vêtements et des denrées alimentaires complétement détruits. 
A Yaoundé, le 27 octobre dernier était un dimanche noir pour les commerçants du marché central. Dans l’après-midi, des flammes d’une grande envergure se déclaraient au niveau de l’immeuble « Niki gros ». L’incendie a entièrement brûlé une vingtaine de caves à vin et autres débits de boissons, laissant les commerçants sur la paille et dans le désar...

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