Exode : pourquoi ils abandonnent la craie
- Par Marie Christine
- 14 nov. 2024 10:36
- 0 Likes
Généralement à la recherche de meilleures conditions de vie, et de considération, les enseignants quittent la profession en masse.
On les compte par milliers, ces enseignants des ministères de l’Education de base et des Enseignements secondaires qui ont délaissé leurs postes. Depuis quelques années, les rappels à l’ordre des chefs de ces départements se multiplient, appelant les intéressés à retourner à leurs postes au risque d’être considérés comme démissionnaires. Mais la réalité montre que dans la plupart des cas, ces enseignants sont purement et simplement allés voir ailleurs pour diverses raisons.
Recherche de meilleures conditions de vie
S’il faut seulement prendre le cas de la destination la plus prisée du moment, le Canada, on s’apercevra que le flux de l’immigration vers ce pays est assurément passé du double au triple ces dernières années. Et dans le registre des postes à pouvoir, figurent les instituteurs et professeurs de lycées. Une opportunité donc pour de nombreux Camerounais répondant à ces profils et à la quête d’une meilleure vie. Certains de ces fonctionnaires réussissent à s’insérer dans ce nouvel environnement, grâce à une formation de base et une expérience professionnelle déjà riches dans leur pays d’origine. Dans la plupart des cas, beaucoup ont cessé d’être fonctionnaires pour chercher des conditions de travail plus flexibles, de meilleure qualité et mieux rémunérées.
Vocations perdues
A cause de leurs salaires jugés bas, plusieurs enseignants se sont reconvertis, abandonnant leur profession. Aujourd’hui, par exemple Eric J., est journaliste. Le métier « sonne mieux à l’oreille ». Le manque de respect, la routine, les vacations pour joindre les deux bouts et la dévalorisation de la profession d’enseignant l’ont poussé à abandonner après 11 ans d’exercice. Même s’il avait plus de temps à l’époque, aujourd’hui il se sent plus épanoui. Ils sont nombreux dans son cas. D’aucuns même, gardent le statut d’enseignant mais préfèrent aller travailler dans d’autres administrations où ils occupent des bureaux confortables, ou offrir de leurs services dans des collectivités territoriales décentralisées ou dans le secteur privé....
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires