Navigation maritime : vers des eaux plus sûres

Le ministre des Transport, Ngalle Bibehe, a défendu vendredi dernier devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale, un projet de loi sur la création d’un organisme international chargé de cette activité de sécurisation.

Assurer la sûreté, l’efficacité et la rentabilité économique des mouvements des navires. Tel est l’objectif principal de l’Organisation internationale pour les aides à la navigation maritime dont la Convention de création a été adoptée le 28 février 2020 à Kuala Lumpur en Malaisie. Après avoir pris part à toutes les étapes de son élaboration et de son adoption, le Cameroun veut à présent ratifier ce nouvel instrument juridique. Le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, a défendu le projet de loi y relatif devant la Commission des affaires étrangères de l’Assemblée nationale vendredi dernier. L’organisation à créer va naître des cendres de l’Association internationale de signalisation maritime (Aism). Avec la convention de Kuala Lumpur, celle-ci va se doter d’un statut intergouvernemental qui va faciliter l’atteinte de ses objectifs, notamment une meilleure sécurisation de la navigation. Son bilan affiche la mise en place d’un système d’identification automatique, un GPS préférentiel, un système de balise maritime, des services de trafic maritime, etc.
Avec la ratification recherchée, le Cameroun pourra profiter de l’académie mondiale dont dispose l’Aism. Il s’entrevoit des perspectives de coopération et de renforcement des capacités dans le domaine des aides à la navigation maritime. Lesquelles sont susceptibles d’améliorer la compétitivit...

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