Faste pour la fête nationale sa libération

« Nous avons célébré la fête nationale algérienne qui coïncide cette année avec le 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, le 1er novembre 1954. C’est la date fondatrice de notre histoire. C’est à partir de cette date que le peuple algérien a décidé de retrouver son indépendance le 5 juillet 1962, avec un sacrifice pesant : des martyrs tombés ». Telle est la vive réaction de l’ambassadeur d’Algérie au Cameroun au sortir de la célébration  de la fête nationale de son pays à l’hôtel Hilton, jeudi dernier. Pendant son allocution, Abdallah Boukemmache a abondamment souligné ce que revêt la date du 1er novembre 1954 pour son pays. Date emblématique de la lutte pour l’indépendance, c’est aussi un référent fondamental auquel personne ne peut déroger. Si le passé qui a conduit à l’indépendance est pénible, le peuple algérien lui est « libre et décidé à le demeurer », a rappelé le diplomate jeudi dernier à Yaoundé.     
Son pays est en pleine mutation et poursuit la marche vers l’édification d’une Algérie nouvelle. Les réformes engagées l’ont transformé en chantier où quelques batailles sont déjà gagnées dans les domaines de la santé, de l’eau, de l’électricité, du transport, de l’habitat, des infrastructures, etc. Le pays ne cache pas son désir d’être un géant en Afrique. L’ambassadeur de l’Algérie a profité de la circonstance pour faire le point de la coopération entre son pays d’origine et son pays d’accueil. « Une coopération empreinte de respect, de solidarité et de considération mutuelles », a-t-il souligné. Ces dernières années, six accords ont été signés ent...