Autonomisation des femmes et des filles : l’Extrême-Nord contre les violences basées sur le genre

Dans le cadre des 16 jours d’activisme qui se passe tous les ans du 25 novembre au 10 décembre l’association Sahel solidaire’24 ont sillonné les lycées et collèges du Mayo-Tsanaga.


Dans la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, l’autonomisation des femmes et des filles s’impose comme une priorité pour stimuler le développement local. Face à une exposition accrue des femmes aux violences basées sur le genre, les initiatives de sensibilisation se multiplient. Cette année, l’Association Sahel solidaire'24, en partenariat avec le ministère de la Femme et de la Famille, a organisé une campagne de sensibilisation à l’occasion des 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes et aux filles. Sous le thème « Riposter et se reconstruire après les violences », les activités ont débuté par une conférence de presse tenue à Maroua le 27 novembre. Antoine Mbourtekaï, superviseur des activités de l’association, a souligné l’urgence d’agir : « Il est impératif d’accentuer la sensibilisation pour permettre à l’économie locale de se développer pleinement. »
La campagne a particulièrement ciblé le département du Mayo-Tsanaga, une zone marquée par l’insécurité liée aux activités de Boko Haram. Des sessions éducatives ont été organisées dans les lycées de Zamay et Minawao, où les élèves ont été sensibilisés à l’impact des violences basées sur le genre. Ces actions visent non seulement à protéger les jeunes filles, mais aussi à impliquer les jeunes garçons dans la lutte contre ces violences. La clôture des activités, le 30 novembre, a pris la forme d’une mobilisation communautai...

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