Nécrologie: Koko Ateba, la dernière note

La chanteuse et musicienne s’est éteinte vendredi dernier dans la ville française de Suresnes.

«Il n’y a plus personne qui s’inquiète pour ça. L’amour, ou tu prends ou tu donnes. C'est déjà bien comme ça... ». Des paroles tirées du refrain de « Je suis bien ici », particulièrement repris le weekend dernier sur les réseaux sociaux et par les mélomanes. Son auteur, Koko Ateba a brusquement quitté la scène de la vie. La native de Zoetele s’est éteinte vendredi dernier à Suresnes en France, des suites de maladie, à l’âge de 65 ans. La flopée d’hommages qui s’en est suivie a pour dénominateur commun, la reconnaissance d’une voix inoubliable. Une étoile camerounaise, symbole il y a près de 40 ans, de l’affirmation de la femme dans un environnement à forte dose de testostérone. Passionnée de musique depuis son enfance, Koko va se laisser submerger par cette flamme. Au point de ne point boucler ses études secondaires. Après Douala et Nkongsamba, sa frimousse est aperçue au Philanthrope, l’un des cabarets les plus prisés de Yaoundé dans les années 70-80. C’est ici qu’elle va perfectionner son jeu de scène et son doigté à la guitare. Elle fera également quelques beaux jours sur les planches de « Soir au village », fondé par Manu Dibango. On lui doit l’interprétation du générique de « Frou Frou », l’émission éponyme présentée par Christine Bravo sur France 2. Quelques années auparavant, en 1986 plus exactement, Koko Ateba commet sur le marché discographique l’un des projets musicaux les plus aboutis de la décennie 81-90. Toutes les chansons ou presque, sont des tubes de « Je suis bien ici », « Nelson Mandela », « A Ndol’am » à « Milik », en passant par « Yi meyele Ayop », « Talk Talk » et « Taxi ». Un millésime dans lequel on retrouve Michel Alibo à la guitare basse, Charlotte Mbango aux chœurs ou enco...

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