Formations des personnels médico-sanitaires : ça a repris dans le privé
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 16 janv. 2025 11:43
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Les apprenants viennent en nombre plus réduit dans les institutions privées de l’enseignement supérieur pour suivre les cours dans différentes spécialités.
Sur le campus de l’Institut supérieur Siantou au quartier Coron à Yaoundé, le couloir menant aux salles de cours des spécialités en santé n’est pas particulièrement bondé de monde ce mercredi 15 janvier. Reprise visiblement timide pour ceux qui souhaitent devenir personnels médico-sanitaires. Ce matin, William Jouonang a bien répondu présent face à ses étudiants en technique de laboratoire et d’analyses médicales, niveau II. « Nous avons un cours sur la santé communautaire et tout se passe plutôt bien », dit-il face aux 22 étudiants sur la trentaine attendue. Plus attendus, les apprenants du niveau I dont le nombre a baissé après la suspension de la formation annoncée au mois d’août dernier. « Les cours ont repris mais ça ne se bouscule plus du tout. Beaucoup ont opté pour d’autres filières ou ont changé d’établissements tout simplement », relève un des responsables de l’établissement. A l’Ecole de santé de Siantou supérieur, on assure au moins que le changement vient de ce que les apprenants visant un Brevet de technicien supérieur (BTS) et ceux du Higher National Diploma (HND) font désormais cours ensemble. Une dizaine de spécialités est ainsi proposée dès le niveau I.
A l’Institut panafricain de formation paramédicale (IPAF-PM), on a même déployé l’artillerie lourde pour attirer les apprenants. Un tableau installé à l’extérieur annonce que le recrutement des étudiants de première année est de nouveau possible pour des cours dès le 12 janvier. Trois jours après, personne n’est venu. « Les apprenants envoyés par le ministère de la Santé publique sont présents et ont commencé le 11 novembre dernier. Il s’agit de ceux qui ont réussi au concours organisé par ce département ministériel », relève Armelle Bazu, directrice de l’établissement. E...
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