Lutte contre la corruption: « Clinique » ouverte à Ngaoundéré

La campagne lancée hier par la Commission nationale anticorruption va s’étendre jusqu’au 13 juin prochain afin de permettre à la population victime de ce fléau de dénoncer les mauvaises pratiques.

C’est parce que la corruption fait de la résistance dans l’Adamaoua que la Commission nationale anti-corruption (Conac) a opté pour l’intensification de la lutte. Pour aider les victimes de ce fléau dans la région, une « clinique anti-corruption » a été ouverte hier, 9 juin à la salle de conférences du Conseil régional. Ici, à l’image d’une salle d’auscultation, l’équipe de la Conac a disposé des tables pour recevoir toutes les personnes qui viennent dénoncer en toute discrétion et dans l’anonymat les pratiques de corruption dont elles ont été victimes. Une oreille attentive, un regard rassurant et une posture de mise en confiance et un bloc-notes pour recueillir toutes les informations utiles. « Certaines personnes ont transformé leurs services en comptoir. Des services gratuits sont monnayés. Après avoir vidé mon sac à la Conac, je suis soulagé et j’attends qu’on traque ces voleurs à col blanc», s’est réjoui un usager sous cape. La campagne est coordonnée par le chef de division de la prévention et de la communication, Irène Morikang Tche et la supervision du président de la Conac. Ainsi, jusqu’au 13 juin, le président de la Conac, le Rev. Dr Dieudonné Massi Gams, invite toute la population de l’Adamaoua à saisir cette aubaine pour dénoncer tous les actes de corruption dont elle est régulièrement victime ou témoin, par écrit ou déposition à la clinique. Au cours de la conférence de presse de lancement de cette activité, le président de la Con...

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