Le phénomène a été dénoncé et le plan de riposte exposé mercredi au MINRESI par le point focal Cameroun du protocole de Nagoya
Afrique en miniature ! Cette qualification du Cameroun réside sur le fait qu’il abrite 92% des écosystèmes du continent. Il est ainsi parmi les pays les plus riches en diversité biologique, occupant d’ailleurs le 4e rang en matière de biodiversité florale et 5e rang en matière de biodiversité faunique en Afrique. Hélas, toute cette richesse en ressources génétiques ne lui bénéficie pratiquement en rien. En effet, la plupart des firmes internationales, notamment du secteur pharmaceutique, développent leurs recherches sur les substances naturelles collectées gratuitement dans les pays comme le Cameroun. Et elles obtiennent régulièrement de nouveaux produits qui leur rapportent à elles seules des fonds colossaux. Dans la pratique en effet, « des supposés touristes débarquent souvent dans nos villages, vont à la rencontre des autochtones et guérisseurs traditionnels, les interrogent sur leurs pratiques médicales, notamment l’usage et les vertus des plantes. Ils collectent l’information, identifient les ressources, les exportent, les déve...
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