Fortement attendu, le dialogue politique en RDC a longtemps buté sur le rejet de la majorité de l’opposition réunie sous la bannière du rassemblement des forces politiques et sociales acquises au changement dirigé par Etienne Tshisekedi, leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS). Ce regroupement ne voulait pas d’un dialogue sous le prétexte qu’il valide le maintien du président de la République, Joseph Kabila, à la tête de l’Etat tandis que la Constitution lui interdit de briguer un nouveau mandat. L’opposition posait également plusieurs préalables à sa participation au dialogue, à savoir la mise sur pied d’un panel international plus large, la libération des prisonniers politiques, la réouverture des médias d’opposition et la fin de l’acharnement judiciaire contre Moïse Katumbi. Le facilitateur du dialogue, Edem Kodjo, a aussi été récusé plusieurs fois. Sans effet. A telle enseigne que jusqu’au début du mois d’août, le dialogue politique était encore dans l’impasse.
L’ouverture du dialogue demain montre que les préalables ont été remplis. Même si du côté des forces acquises au changement, on est loin d’être satisfait. C’est pour cette raison que les délégués du gouvernement, de l’opposition et de la société civile ont signé la feuille de route de cette rencontre. Ce rendez-vous est si crucial qu’il est destiné à mettre fin à la crise politique actuelle et à préparer des é...
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