Banane-plantain: l’abondance malgré tout

Grâce au programme de relance de la filière, la denrée est disponible à travers le pays, ce malgré de nombreuses difficultés liées au manque de matériel agricole.

D’une manière générale, la filière banane-plantain, se porte bien. Une affirmation de Georges Patrick Mbom, employé à la cellule centrale de coordination du Programme de relance de la filière plantain (PRFP). D’après lui, hormis les principaux bassins de production que sont le Centre, le Sud, l’Est, le Littoral et le Nord-Ouest, l’on dénombre de nombreux autres pôles où la culture se développe à travers le pays. Vu la disponibilité de cette denrée à travers le pays, il y a lieu de dire que la filière connaît une belle envolée. Pourtant, il y a quelques années, la banane-plantain ne se retrouvait pas à tous les coins de rue. La demande nationale était estimée à quatre millions de tonnes par an, soit 100 Kg par habitant et par an, pour une production de deux millions de tonnes.  Dans le but de relancer la filière, l’Etat a créé en 2002 le PRFP. D’autant plus que la filière contribue pour 16% des revenus des producteurs en milieu paysan et à 4,5% au PIB agricole. Il s’agissait, à travers ce programme, de contribuer à l’amélioration de l’accessibilité et la disponibilité du matériel végétal ainsi qu’à celle de la conservation, la transformation et la commercialisation du plantain. De 2002 à 2010, la structure a fonctionné grâce au financement Fonds PPTE. Depuis 2010, le gouvernement camerounais a pris le relais. 
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