Stabilité et progrès : le Renouveau, le cœur à l’ouvrage

42 ans après, l’ardeur, la motivation et l’ambition de faire du Cameroun un pays démocratique et prospère restent intactes chez Paul Biya. Malgré les turbulences et les vents contraires.

A la veille du 42e anniversaire de l’accession au pouvoir de Paul Biya, l’actualité autour du président de la République a été plutôt animée, voire agitée. Mais comme à son habitude, l’homme du 6 novembre s’est à peine laissé émouvoir par cette effervescence nourrie de ces énièmes rumeurs et fantasmes annonçant son décès, ni par ces sempiternels débats oiseux qui en ont découlé, au sujet de son âge, de son absence physique ou de sa capacité à tenir le gouvernail Cameroun. Il a continué à vaquer à ses occupations, insensible à cette pression insidieuse menée tambour battant par ses opposants ou par la presse. Maître de son agenda, le chef de l’Etat a regagné Yaoundé à son heure, impassible, concentré, et s’est remis immédiatement à l’ouvrage. Le nombre de textes (décrets, arrêtés, circulaires…) sortis de ses parapheurs depuis une quinzaine de jours en dit long sur son activité.
Ainsi va Paul Biya, l’homme qui préside aux destinés de la République du Cameroun depuis plus de quatre décennies. Ce 6 novembre 2024, cela fera bien 42 ans que cet homme dirige le pays avec un style en tous points unique. Tel un lion qui dort, il n’est jamais aussi fort que lorsqu’on le croit au bout du rouleau. C’est un dirigeant tout en paradoxes, qui sait se montrer redoutable en politique, raffiné en diplomatie, profondément humaniste au plan social. Voilà donc l’insaisissable Paul Biya, sujet de prédilection des médias d’ici et d’ailleurs, que personne en vérité, n’a jamais réussi à cerner. Ni ses pairs, si ses adversaires politiques, même pas ses collaborateurs, qui au jour le jour s’essaient à cet exercice fastidieux, mais se contentent de s’adapter.
L’heure est-elle vraiment au bilan, en ce 6 novembre ? Pour qui observe un peu Paul Biya depuis des années, c’est plutôt vers l’avenir que le regard le plus pertinent aurait tendance à se poser. C’est vrai, cette année 2024 est le dernière avant la fin de son mandat en cours. Mais l’action du président de la République se situe bien au-delà. Son projet de conduire le pays à la prospérité a une borne bien définie : 2035. C’est à cela qu’il travaille avec toute son équipe depuis quelques années. Les vents ne sont pas toujours favorables. Et le Cameroun, comme la plupart des pays de la planète s’est laissé balloter ces dernières années par une fâcheuse série de turbulences. Des crises sérieuses entravent sa marche et rendent le quotidien difficile, menacent les ambitions. La dernière décennie n’a pas été de tout repos en effet. Des défis sécuritaires internes guettent la stabilité et l’intégrité du territoire, et suscitent une riposte qui engloutit des ressources importantes. Des guerres ont éclaté à travers la planète, qui ont une répercussion significative sur l’approvisionnement des marchés (denrées alimentaires, produits pétroliers…) Sans oublier les crises sanitaires, dont celle du terrible Covid-19 qui a mis à genoux l’économie du monde pendant plus de deux ans. 
C’est clair, diriger un pays en général, et le Cameroun en particulier n’est pas une sinécure. Surtout en ce moment où la terre est secouée de toute part. Paul Biya a imaginé sa tactique : une économie totalement restructurée, qui se d...

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