Projet de budget 2025 : ultimes arbitrages

Présidant hier, le Conseil de cabinet du mois de novembre, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute a rappelé que la circulaire signée le 23 octobre dernier par le président de la République devait servir de boussole


C’est par solidarité, marquée par une minute de silence pour les victimes de l’éboulement de terrain survenu au lieu-dit Falaise de Dschang le 5 novembre dernier, que les travaux du Conseil de cabinet du mois de novembre se sont ouverts hier à l’auditorium des Services du Premier ministre. Comme l’on aurait pu s’y attendre, ces travaux se tiennent avec quelques jours d’avance sur le calendrier. Ils portaient sur les ultimes arbitrages sur l’avant-projet de budget de l’Etat pour l’exercice 2025. Avec un accent sur deux préoccupations majeures : les aspects financiers et économiques. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze a ainsi présenté les contours de l’élaboration de ce texte. Il a passé en revue le contexte de son élaboration, la politique budgétaire sous-jacente de même que les principales innovations. Il faut retenir pour l’essentiel que l’inflation serait en baisse avec une projection de 3,1% en 2025, contre 4,2% en 2024 et 5,1% en 2023. La croissance quant à elle est projetée à 4,1% en 2025 contre 3,8% en 2024. Par ailleurs, il convient de relever, d’après la présentation faite par le ministre des Finances, que l’orientation de la politique budgétaire globale du gouvernement va rester centrée sur la consolidation de la situation des finances publiques, en parfaite cohérence avec le Programme économique et financier conclu avec le FMI et la poursuite de la mise en œuvre des objectifs prioritaires de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30).
Dans sa communication de circonstance, le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Alamine Ousmane Mey s’est appesanti sur le contexte et les contraintes de la préparation du budget d’investissement en 2025 et les enjeux liés à l’optimisation de l’investissement public en général. A l’évaluation, il apparaît que dans l’enveloppe proposée, le volet lié au budget d’investissement devrait représenter 25% de celle-ci. Si l’on est encore loin des 40% prévus par la SND30, ce taux semble toutefois se rapprocher des 30% proposés par le gouvernement lors du Débat d’orientation budgétaire. Sur les priorités de ces investissements, elles vont vers le renforcement des ressources liées à la finalisation du portefeuille des projets en cours, indispensables pour l’améliorat...

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