Produits de grande consommation : disponibilité assurée, prix inchangés
- Par Junior MATOCK
- 21 nov. 2024 10:22
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Information donnée hier lors des concertations entre le ministre du Commerce et les responsables des filières pour évaluer la situation du marché à la veille des fêtes de fin d’année.
Série de concertations hier à Yaoundé entre le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana et les responsables des filières poisson, avicole, bovine, oléagineux, riz, etc. Ces assises avaient pour but d’évaluer la situation du marché et dissiper les inquiétudes des populations à l’approche des fêtes de fin d’année et les perspectives pour le premier trimestre 2025.
Poisson
Les responsables du ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales ont rassuré sur la disponibilité des produits dans les marchés. Ils ont ajouté qu’en matière de production aquacole locale, la tendance est à la hausse. On est par exemple passé de 11000 tonnes en 2023 à 12000 tonnes cette année. Les importations quant à elles connaissent une baisse progressive. À titre d’illustration, les avis d’importation émis l’année dernière prévoyaient 300.000 tonnes, alors que cette année on se situe à 260.000 tonnes. Du côté des opérateurs privés, l’approvisionnement sera assuré et ce, jusqu’en janvier 2025. Les prix seront également stables.
Œufs, poulet et viande de bœuf
L’exposé du secrétaire permanent de l’Interprofession avicole du Cameroun (Ipavic), Bertrand Benoît Onana, révèle que les produits seront présents dans les comptoirs à un prix accessible. Toutefois, sur le long terme, les producteurs souhaitent bénéficier d’un accompagnement de l’Etat en termes d’exonération totale de l’importation de 50.000 tonnes de maïs, intrant essentiel à la production du poulet. Cette mesure devrait permettre d’avoir 25000 tonnes de viande, soit 15,525 millions de têtes de poulet. Pour la viande de bœuf, les acteurs rassurent sur la présence de cet aliment dans les marchés et autres espaces publics. Cette assurance est confirmée par le Directeur général de la Société d’exploitation de la production animale, Denis Koulagna Koutou qui a déclaré que les abattoirs de Yaoundé et Douala assuraient à eux seuls 60% des bovins abattus au Cameroun. De nouveaux points de vente seront créés à Douala, Meiganga et Ngaoundéré. Des ventes foraines seront aussi organisées pour faciliter l’accès à la viande de bœuf aux prix de 2400 F-2800 F le kg de viande avec os et 2500 F à 3000 F le kg de viande sans os.
Huiles végétales et savon
Le secrétaire général de l’Association des raffineurs des oléagineux du Cameroun, Jacquis Kemleu affirme qu’en ce qui concerne le...
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