Année scolaire 2023-2024 : l’examen sécuritaire

C’est devenu une habitude depuis quelques années. A l’approche de la rentrée scolaire, des groupes armés violents promettent le pire aux élèves, parents et responsables d’établissement, si jamais les salles de classe reprenaient vie dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. « Les mêmes groupes prétendent créer des établissements scolaires de fortune et clandestins dans des zones rurales enclavées pour dispenser des programmes non officiels et faire l’apologie de l’irrédentisme », révèle le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef). Joseph Beti Assomo s’exprimait ainsi lors de la réunion spéciale de sécurité qu’il a présidée, hier 22 août, sur hautes instructions du président de la République. C’était en présence du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, des deux secrétaires d’Etat à la Défense, Galax Etoga et Koumpa Issa, du délégué général à la Sûreté nationale, Martin Mbarga Nguele, ainsi que du général de corps d’armée, chef d’état-major des armées, René Claude Meka. 
Les différentes menaces doivent être prises au sérieux, a instruit le Mindef aux responsables militaires présents aux travaux. Il est question de consolider l’embellie sécuritaire observée dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest. Situation qui permet une tenue régulière des cours, avec du succès à la clé. « Les résultats scolaires très encourageants aux examens officiels attestent de cette évolution. Le palmarès de l’Office du baccalauréat du Cameroun place ces deux régions respectivement en première et quatrième position à l’examen du bac et du GCE A Level, session 2023. Toutefois, la prudence reste de mise », a indiqué Joseph Beti Assomo. Du côté de l’Extrême-Nord, l’on note que la secte terroriste Boko Haram est désormais très affaiblie, grâce à l’action conjuguée des forces de défense et de sécurité camerounaises, la Force multinationale ...