Lutte contre le chômage : 3000 jeunes à sortir de la pauvreté

C’est l’objectif visé par la formation des personnels de l’Ong Apropen du 22 au 24 novembre dernier à Ngaoundéré.


Bientôt, 3000 jeunes en situation d’extrême pauvreté dans les arrondissements de Tignère, Kontcha et Bankim, région de l’Adamaoua vont bénéficier du programme de transferts monétaires en échange de travaux à haute intensité de main d’œuvre à réaliser dans ces trois communes. 1000 jeunes par commune, non ou peu qualifiés, seront employés pendant 60 jours à l’entretien courant des routes et bénéficieront directement d’un revenu temporaire.
Pour les responsables des projets filets sociaux adaptatifs et inclusion économique (PFS-AIE), cette approche participative va permettre d’augmenter l’offre de travail afin de donner aux individus les plus vulnérables une opportunité de toucher un revenu additionnel tout en promouvant l’entretien ou la création d’infrastructures publiques utiles à la communauté. C’est l’une des sous composantes du PFS-AIE. « La carte de pauvreté est significative dans l’Adamaoua. Les filets sociaux participeront ainsi au combat contre les inégalités, à la lutte contre la vulnérabilité », a souligné Michelin Njoh, coordonnateur national dudit projet.
Les indicateurs économiques de la quatrième enquête camerounaise auprès des ménages (Ec-Ecam4), de l’Institut national de la Statistique soulignent qu’en 2016, un peu moins de la moitié de la population de l’Adamaoua (1,3 million) vivait en deçà du seuil de pauvreté. Depuis, l’on a noté une aggravation des inégalités de consommation au sein de la population. « Cette initiative va créer de la valeur par la création ou l’entretien d’infrastructures » a souligné Mohamoudou B, conseiller municipal à Ngaoundéré 2e. Pour a...

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