Mohamed Nsangou: un acteur dans le filon

Le jeune homme, installé à Ebolowa depuis huit ans avec sa femme, consacre ses journées à l'exploitation de la mangue sauvage

Père de cinq enfants, Mohamed Nsangou doit pouvoir subvenir à leurs besoins tous les jours. Pour cela, il a du s'installer à Ebolowa pour se focaliser sur une filière apparemment prometteuse. Membre de l'association des exploitants de produits forestiers non ligneux, il consacre, chaque année pendant quatre mois (de juin à septembre), ses journées à l'exploitation du « Ndo'o ». Accompagné de sa femme et de quelques jeunes de son quartier, il se rend dans les villages périphériques de la ville où il passe quatre jours pour collecter et concasser les mangues sauvages. Il les sèche ensuite chez lui. Une fois sèches, les amandes de mangue sauvage sont prêtes pour la commercialisation. Il dépose ses sacs au siège de l'association des exploitants de produits forestiers non ligneux pour qu'avec les autres membres, ils puissent facilement écouler leur marchandise. Par saison, Mohamed Nsangou peut écouler une vingtaine de sacs de « Ndo’o », à raison de 100 000 F à 120 000 F le sac pendant la ...