Une nouvelle flambée de violences a fait 20 morts, ces derniers jours, en République centrafricaine. Les protagonistes de cette sinistre actualité sont des hommes armés de l’ex-coalition séléka et des ex-miliciens anti-balaka. On croyait pourtant la Centrafrique sortie de l’étau de la guerre civile. Mais hélas ! Ces derniers événements illustrent la fragilité de la stabilisation du pays ravagé par des violences intercommunautaires en 2013-2014. Davantage, il s’agit d’une véritable piqûre de rappel pour la communauté internationale et pour les Centrafricains afin d’œuvrer pour une paix durable en Centrafrique.
Au-delà des discours, il s’agit d’améliorer la sécurité quotidienne des Centrafricains. Certes avec l’aide de la communauté internationale, le nouveau président, Faustin-Archange Touadéra tente de mettre en œuvre un programme de désarmement des groupes armés qui tiennent la population sous leur coupe, mais il semble que les actions entreprises jusqu’ici n’ont pas encore eu l’effet escompté. D’où la nécessité de rester vigilant. Fort heureusement, la mission de l'ONU en Centrafrique (Minusca) a indiqué dimanche avoir « décidé de renforcer son dispositif militaire (…) pour prévenir toute détérioration de la situation ». La Minusca qui compte quelque 10.000 casques bleus dispose a priori des moyens de sa polit...
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