Miel de l’Adamaoua, un business florissant

Plus de 10 000 litres produites par an et commercialisé à 5 000 F le litre. 20 000 acteurs interagissent dans la filière. 
 
Ngaoundal, Makor, Bawa, etc. Sur le long du corridor de l’ancienne Transcamerounais, le miel coule toujours, un business assurément sucré. Réputées être des villes « mielleuses » de l’Adamaoua pour leur production longtemps artisanales, ces localités prennent un peu plus de considération avec de nouveaux « investisseurs ». Ce sont des coopératives et des initiatives des étudiants de l’École nationale supérieure des sciences agro-industrielles (ENSAI) de Ngaoundéré. La filière est sur une bonne pente avec le soutien de l’Etat. La ville de Ngaoundal servira de tremplin à l’activité avec un centre de collecte de miel. Une première dans la région qui a réussi une même expérience avec les centres de collecte de lait à Telo et Idool. Comme pour le lait, les bassins de production du miel dans la région de l’Adamaoua se trouvent être disséminées à travers une dizaine d’unités administratives sur les 21 que compte la région. Les arrondissements de Tibati, Ngaoundal, Meiganga et Mayo-Darlé étant de loin les plus grands pourvoyeurs. A Mayo-Darlé par exemple, trois types de variétés de miel sont cultivées. Leur qualité dépend des méthodes de culture. Il y a du miel blanc des roches et ceux cultivés dans les sous-sols. 
Ceux-ci sont de loin les plus chers. Le prix pouvant flamber à 5000F le litre. Certains apiculteurs, ont même déjà exploré le Soudan et l’Arabie Saoudite dans l’arrondissement de Mayo-Darlé. A côté, on trouve une autre variété « écolo » cultivée par de nouveaux acteurs de la fili&egr...

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