Lundi , 17 Congolais sont morts officiellement au terme d’une revendication politique qui a mal tourné. Mardi, l’on a enregistré de nouveaux décès pour les mêmes raisons. Davantage, des sources annoncent un bilan beaucoup plus important. Dans la même veine, des biens ont également été détruits. En quelques jours donc, la République démocratique du Congo (RDC) a renoué avec les vieux démons des violences à caractère politique. Pourtant, ces incidents surviennent au moment même où les conclusions du dialogue politique inclusif initié par le gouvernement congolais et encouragé par la communauté internationale, sont attendues.
Mais l’impatience de certains la dispute à la roublardise et au manque de clarté des intentions des autres. C’est la raison pour laquelle des crispations persistent. Dans ce panorama, l'opposition congolaise, du moins une partie de celle-ci, a entrepris, lundi dernier, d’enclencher un compte à rebours jusqu'au départ du président Joseph Kabila à l'issue de son mandat, le 20 décembre. Pas moins ! Pourtant, le dialogue politique amorcé, il y a quelques semaines, visait justement à éclaircir l’horizon politique avec notamment la révision du fichier électoral et la mobilisation des moyens financiers et logistiques devant conduire à des élections apaisées et transparentes selon le gouvernement. C’est la raison pour laquelle devant les manifestations anti-Kabila, les autorités congolaises convaincues de leur bon droit ont bandé les musc...
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