Axe Douala_Yaoundé: il y a urgence

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Incontestablement, la route nationale n°3 dont fait partie l’axe Yaoundé-Douala est l’une des plus fréquentées. Non pas seulement parce qu’elle relie les deux plus grandes métropoles du Cameroun, mais aussi et surtout parce que c’est un tronçon des corridors Douala-Bangui et Douala-N’Djamena. C’est donc une voie stratégique qui permet à deux pays de l’hinterland, le Tchad et la République centrafricaine en l’occurrence, d’importer et d’exporter une bonne partie de leurs marchandises via le port de Douala qui leur donne un précieux accès à la mer. Pour ces raisons, l’axe Yaoundé-Douala mérite une grande attention de la part des pouvoirs publics chargés de son entretien. D’autant plus que depuis quelques mois, des incidents se multiplient sur cette route vieille de plusieurs décennies. Il s’agit notamment de  l’effondrement d’une buse métallique à Manyaï le 21 octobre 2016. Un « ouvrage similaire ayant subi l’usure du temps s’est affaissé le 2 septembre 2017 au lieu dit « Cogefar ». Puis, lundi dernier, 18 septembre, c’est sur la localité d’Ebombé que les projecteurs se sont braqués, suite à l’effondrement de la chaussée soutenue par une autre buse. A chaque fois, des mesures sont prises pour rétablir rapidement la circulation, mais au rythme où les buses cèdent, on peut parier que les difficultés ne font que commencer. Surtout lorsqu’on sait que sur cette route nationale n°3, plus de 300 ouvrages hydrauliques défectueux  sont à remplacer. « Ces ouvrages ont fait leur temps. Il s’agit la plupart du temps de buses métalliques qui avaient été retenues pendant la période de la construction de cette route parce que c’est ce que la technol...

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